FRIBOURG NETWORK FREIBURG
ANNE MAILLARD
MEMBRE DE LA DIRECTION GÉNÉRALE
DE LA BANQUE CANTONALE DE FRIBOURG (BCF)
La BCF a-t-elle pris le virage du numérique ?
Oui, la numérisation a débuté il y a longtemps déjà dans le domaine du trafic des paiements, à savoir les bancomats, l’e-banking et le mobile banking. Au niveau suisse romand, nous sommes les premiers à offrir une véritable hypothèque en ligne à nos clients. Depuis avril 2016, en effet, notre solution FRiBenk donne la possibilité d’établir son crédit hypothécaire en direct, sans passer par un conseiller. Une fois les données personnelles et de l’immeuble complétées, FRiBenk évalue la demande et rend réponse en quelques minutes. L’efficacité du processus nous permet de proposer à nos clients un taux d’intérêt jusqu’à 30 % moins cher. Pour l’instant, l’offre est réservée aux personnes privées qui souhaitent renouveler une hypothèque sur leur logement ou acquérir un bien immobilier existant.
Le contact avec la clientèle est-il voué à disparaître ?
Non, la relation client reste primordiale. Nos offres en ligne répondent à une demande d’une partie de la population, disposée à renoncer au conseil bancaire afin de profiter de conditions particulièrement avantageuses. D’autres projets de numérisation visent à accroître l’efficacité de nos processus internes. Au final, cela permet d’augmenter la qualité du conseil, au bénéfice du client, tout en améliorant encore notre rapport coût/revenu déjà excellent.
Le rapport coût/revenu… de quoi s’agit-il ?
Le rapport coût/revenu, largement influencé par l’organisation, les processus et le degré d’automatisation, exprime l’efficacité d’une banque. Avec 34,05 % en 2015, nous faisons largement mieux que la moyenne suisse, fixée à 58 % pour la même année.