Quelles sont les entreprises les plus bénéficiaires de la numérisation galopante ?

Je suis tenté de dire que les PME sont celles qui ont le plus à gagner. En effet, l’accès à un marché global devient possible sans trop d’investissements financiers. Pour ces entreprises, la révolution numérique constitue donc un tremplin vers une internationalisation. A l’inverse, les grandes sociétés font face à un défi majeur : elles voient arriver sur leur terrain de chasse des concurrentes plus petites et donc plus flexibles. Or, qui dit 21^e siècle dit besoin accru de flexibilité afin de s’adapter aux évolutions incessantes.

Après l’ordinateur personnel, Internet et les smartphones, quelle est la prochaine grande étape ?

Côté traitement des données, les ordinateurs ont plus ou moins atteint un premier plafond. La prochaine étape, c’est d’optimiser les infrastructures afin que le transport des données – dont la quantité et les distances parcourues ont explosé – soit amélioré. Une fois cet obstacle contourné, il sera possible de plancher sur de nouveaux bonds technologiques.

Vous baignez depuis plus de 20 ans dans les nouvelles technologies. Leur trouvez-vous néanmoins des désavantages ?

Il est frustrant, notamment ici en Chine, de participer à des soupers d’affaires durant lesquels tous les convives sont plantés devant l’écran de leur téléphone portable. Nous sommes encore dans une phase de transition, où il manque une sorte d’éducation à la numérisation.

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