UN CADRE DE VIE HORS-PAIR
MARCHÉ DU TRAVAIL
FORMATION ET BILINGUISME, UN DUO DE CHOC
Prenez un tissu entrepreneurial en constante densification, ajoutez-y une excellente offre de formation des talents, saupoudrez le tout de bilinguisme, et vous obtenez un canton dont le marché du travail présente « un énorme potentiel », commente Gregory Pelle, responsable de la succursale Fribourg de l’agence de placement New Work. Les chiffres du chômage en sont un indicateur parlant : le canton de Fribourg fait partie des meilleurs élèves de la classe romande en ce qui concerne le dynamisme du marché de l’emploi (voir ci-dessous). Dans plusieurs branches, notamment le bâtiment et la fiduciaire, « les entreprises génèrent de longue date déjà une offre très alléchante ». L’implantation et le développement de sociétés attractives « augmente encore l’intérêt des candidats pour Fribourg, qu’ils soient indigènes ou non ». Ce qui est certain, c’est que les patrons n’ont pas à aller recruter bien loin leur personnel : « Vu la qualité de la formation dans le canton, les talents, ils sont sur place ! »
CHOMAGE EN DESSOUS DE LA MOYENNE SUISSE
Chaque année, les relevés statistiques du Secrétariat suisse d’Etat à l’économie (SECO) mettent le doigt sur une double particularité fribourgeoise: le canton présente un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale et fait figure de premier de la classe romande. Pour ce qui est de l’ensemble de l’année 2017, le taux de chômage fribourgeois s’est monté à 2,8%, contre 3,2% à l’échelle helvétique et respectivement 3,6% en Valais, 4,5% dans le canton de Vaud, 4,6% dans le Jura, 5,3% dans le canton de Genève et 5,6% dans le canton de Neuchâtel. Selon le rapport annuel du Service public de l’emploi fribourgeois, cette bonne tenue démontre notamment que la diversité du tissu économique cantonal «permet de mieux absorber les différents chocs conjoncturels».